13 Musique (s) Diverse (s)

Tout en douceur, il continue à révolutionner le fado. Dans cet album, sa voix de velours scintille sur une musique sensuelle, dominée par les cordes des guitares, guidée par la contrebasse de son fidèle producteur Ricardo Cruz, avec ici et là des frémissements de clarinette et de "cavaquinho". Il émane des quinze titres de Quinto une fraîcheur inédite et une lumière feutrée, des reflets de jazz cool métissé et de bossa tranquille. Plus que jamais, Zambujo s'affirme à la fois garant de la tradition et pionnier innovant ; il est autant héritier d'Amalia Rodrigues que de Chet Baker et de Joao Gilberto.

Depuis le début des années 70 le groupe chante le folklore breton et celte. Ce record de longévité sur la scène française est le résultat d'une aventure humaine et artistique qui a marqué le public avec de nombreux succès tous regroupés ici.

Le combo punk breton est réuni autour de Loran Béru, le guitariste des emblématiques des Bérurier Noir. Toujours à la recherche de défis, après avoir intégré la bombarde et le binioù, le kan ha diskan, ils incorporent pour cet album un bagad entier. Le Bagad Bro Kemperle apporte encore plus d'intensité à la musique déjà bien dynamique du groupe.

Voici le répertoire traditionnel enfantin de deux pays aux histoires croisées et aux liens profonds. 30 berceuses, ballades, danses et jeux chantés transcrits en langue portugaise. Au son de l’accordéon, des guitares et mandolines ou des instruments de la batucada, résonnent les sambas, modinhas, fandangos et bossas-novas qui nous entraînent dans une fête joyeuse et haute en couleur !

L'album nous plonge en plein coeur du continent africain là où les montagnes et les collines se reflètent dans les immenses lacs Tanganyika et Kivu ! Dans ce paysage verdoyant qui lui vaut le surnom de 'Suisse de l'Afrique', à la tombée du jour, lorsque le village se rassemble, on entend résonner des chansons souvent chorales, en swahili, lingala, kikongo et kimbunda. Ce sont ces souvenirs d'enfance que Shoming Bouboul Akwel, originaire du Kivu, a gardé dans son coeur.

La chanteuse mexicano-américaine n'a pas son pareil pour exhumer les trésors endormis d'un patrimoine populaire très riche, pour en révéler les potentialités inattendues, et, en n'hésitant pas à l'acoquiner avec les grands courants de la sono mondiale, pour rendre 'sexy' un répertoire considéré comme ringard.

"De l'Opéra de Buenos Aires aux scènes européennes où elles ont fait chanter leur violoncelle et leur clarinette, Las Hermanas Caronni se sont affranchies peu à peu de l'académisme de leur formation classique pour se jeter dans le maelstrom musical d'aujourd'hui. Argentines de naissance et italiennes, russes et suisses d'ascendance, elles ont parcouru le monde avant de s'installer en France à la fin des années 90 où elles ont formé leur duo. Au fil de leurs albums, elles ont à chaque fois intégré de nouvelles influences qui enrichissent leur répertoire et une rencontre avec Erik Truffaz aura suffi pour convaincre le trompettiste de se joindre à elles, les deux jumelles faisant un pas de plus vers le jazz avec lequel elles ont toujours voulu flirter. Entre la beauté grave de la clarinette basse de Gianna et le violoncelle caméléon de Laura, les compositions des deux soeurs, souvent inspirées de pièces classiques ou contemporaines, les emmènent vers de nouveaux territoires, même si l'âme de la milonga rôde encore entre les notes. Un éclectisme qui ne renie rien de leurs origines mais qui confesse un appétit musical immense". Philippe Vincent

Il représente le renouveau et la continuité de la musique brésilienne : un homme aux milles vies qui, à 46 ans, fait découvrir ses compositions au-delà de ses frontières. Toujours aussi passionnant, il publie un opus qui redéfinit la musique brésilienne à l'heure de la modernité. L'album est composé de chansons et de saynètes, telles des scènes de films dépourvues d'images, qui n'auraient qu'un fond sonore. Le choix du titre "Mode avion" ne doit rien au hasard. Dès les premières secondes, nous voilà conviés à embarquer avec lui dans une fiction sonore, une narration au coeur de ses pensées, intimes convictions et subtiles sensations.

Il joue à guichets fermés, son public l'adule, reprend refrains et couplets avec frénésie ! Ali Amran est liké, admiré, suivi... Et pour cause, son élégance et son charisme n'ont d'égal que ses talents de compositeur interprète. Un univers pop-rock et des balades entraînantes servent des textes engagés dans lesquels il est question de liberté, de tradition, de modernité, d'exil et d'altérité, d'identité... de culture Amazigh. C'est de là-bas que vient l'artiste considéré aujourd'hui comme une personnalité majeure de la nouvelle scène algérienne et Kabyle. Ali Amran défend, mieux qu'un ambassadeur, une culture berbère vivante et dynamique. Son talent et son engagement forcent le respect. Ses fans, tout comme ses pairs, l'inscrivent dans la droite lignée d'Idir, de Lounès Matoub, de Lounis Aït Menguellet.